Poésie, minutie et philanthropie. Ou comment synthétiser au mieux les travaux d’Aurélie William Levaux.
Débutant en temps qu’illustratrice, cette Liégeoise de 31 ans se fait connaître lors de l’exposition Hey, Modern Art and Pop culture à la Halle Saint Pierre. Elle y expose ses tissus couturés dont la lecture s’apparente à celle d’un journal intime.
Ses oeuvres se singularisent par l’utilisation de la broderie, apportant matière et consistance à son travail graphique initial. Aurélie brode des scènes, mêlant parfois des symboles archaïques à des situations plus lyriques. La maternité y est une scène récurrente, presque obsessionnelle. À cheval entre la tapisserie d’art et la bande dessinée, l’artiste nous enrôle dans le jardin onirique et viscérale de ses héroïnes sensuelles.
La Bande dessinée c’est d’ailleurs ce premier amour quelle retrouve en 2011 en illustrant Prédictions aux cotés d’Isabelle Pralong. Elle y rassemble de touchants moments de vie et de rêveries, donnant liberté et plasticité au genre.
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