L’artiste Miles Johnston explore dans ses dessins au crayon la transformation psychologique des portraits et des images figuratives.
Qui est Miles Johnston ?
Miles Johnston est un artiste britannique. Il avoue avoir toujours été intéressé par tout ce qui pouvait transformer sa perception du banal. Depuis qu’il a découvert les mathématiques, la physique, la philosophie, l’art, il a toujours voulu voir le monde autour de lui comme si c’était la première fois. « J’ai toujours ressenti un sentiment d’étrangeté sublime, terrifiante et inspirante. » écrit-il notamment sur son site.
Après des études en Angleterre et en Suède, l’artiste a commencé à travailler à temps partiel en tant qu’instructeur dans son ancienne école suédoise, tout en travaillant sur le développement de son propres projets. Au cours des deux dernières années, son travail a trouvé un public en ligne et a commencé à être exposé à l’international, lui permettant la mise en place de sa première exposition personnelle à New York à la Last Rites Gallery en 2018.
Miles Johnson travaille principalement avec le crayon et les huiles, utilisant la forme humaine comme véhicule pour tenter de traiter l’intensité et l’étrangeté profonde de l’expérience humaine collective.
« Les distorsions et transformations que mes sujets subissent servent à représenter l’expérience de notre état interne à des moments cruciaux de notre vie. Au lieu de me concentrer sur des représentations littérales du monde, je dépeins les qualités surréalistes et abstraites de notre subjectivité dans le but de créer des œuvres avec une résonance émotionnelle profonde. J’ai un fort sentiment que l’art rend le monde meilleur, et je donne tout ce que je peux pour être au service de cette façon. Mon travail signifie ce qu’il signifie pour vous. »
Un univers surréaliste
La caractérisation de ses œuvres passe notamment par la découpe des corps de ses sujets, souvent des femmes, comme dans sa série “Transformations” dans laquelle il scinde des parties de corps, des parties de visage afin de les séparer et laisse entrevoir des formes géométriques. Chacun de ses dessins met donc en scène le visage ou le corps d’une femme dans une atmosphère mélancolique, de rêve, structuré par des découpes étranges donnant lieu à une dimension largement surréaliste.
Pour lui, chaque image est en fait une histoire de transformation que le sujet subit. Au-delà du seuil d’étranges changements ; Miles Johnston illustre non pas un calcul infini des mondes, mais les soi infinis qu’il est possible de devenir.
Des images fascinantes qui rappellent l’univers de Marigold Santos, aux œuvres fragmentés animées par l’idée de transformation.