Dave Pollot, artiste new-yorkais a un secret : la deuxième chance puisqu’il redonne vie à de veilles peintures trouvées dans des brocantes ou vide-greniers. Chacune de ses oeuvres est un mixte entre l’enfance, le numérique et la culture artistique. Ses peintures sont un excellent moyen de (re)découvrir des pièces incontournables tout en s’amusant des personnages d’aujourd’hui. De bob l’éponge en passant par Van Gogh, Shinning, le petit chaperon rouge… Tous les classiques sont présents et défient les nouveaux. Son univers est totalement décalé, c’est un emprunt à la pop-culture et aux classiques.
Ancien développeur de logiciels, c’est aujourd’hui aux cotés de Becca, sa femme qu’il cherche des oeuvres et les revisitent.
« La peinture a toujours été un passe-temps pour moi. C’est en 2012, lorsque ma femme (qui a l’habitude de faire du shopping dans des friperies) me fait part d’une de ses idées : Pourquoi ne pas rendre une oeuvre d’art, telle qu’elle est, et y ajouter la pop-culture ? Pourquoi ne pas mixer l’ancien et le moderne ? »
Dave Pollot
L’artiste aime aussi explorer de nouvelles choses comme utiliser des aliments populaires et les insérer ensuite dans des natures mortes. L’objectif est de représenter les distractions (à la fois mentales et matérielles) qui nous empêchent d’être présents et concentrés sur ce que nous faisons.
L’artiste a participé à de nombreuses expositions comme celle avec le peintre Guy Hepner (avec qui il collabore régulièrement) à New-York en septembre 2020. Il a également gagné le shorty Award des meilleurs arts à Los Angeles en avril. On peut trouver ses oeuvres dans des galeries, collections privées, entreprises (Business Inside, SyFy Channel, Sony, Troegs Brewing Company…) dans plus de 50 États et pays à travers le monde. Il intrigue beaucoup les médias car il brouille les lignes de propriété culturelle : l’art classique est réinventé, transporté dans un autre univers, il arrive à mêler la nostalgie au présent.
Pour le peintre, l’art est profondément personnel, chaque œuvre a sa propre histoire et perception. C’est un miroir, un reflet de sens et de ressenti individuel. Son travail permet de réaliser qu’une œuvre n’est pas forcément statique, elle aussi, comme l’art, peut être en mouvement.
Dave Pollot utilise des peintures à l’huile pour modifier ses pièces : « Il y a un moment important en particulier qui m’a poussé à produire ces œuvres : Je participais à une conférence téléphonique au début de ma carrière en tant qu’ingénieur logiciel. Un de mes collègues faisait référence à un film populaire. Il supposait que si je n’avais pas vu ce film, alors je ne comprendrais pas tout de ce qui est la culture pop d’aujourd’hui, que j’avais raté quelque chose. ». L’artiste se pose et nous pose des questions : une génération peut-elle revendiquer la garde exclusive d’une icône culturelle particulière ou d’un morceau de la culture pop ? En tant que consommateurs, décidons-nous des créations qui resteront pertinentes ? Décidons-nous de celles qui seront oubliées et malmenées ?
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